[vc_row][vc_column][vc_column_text]

En 2019, je me suis promise 2 choses liées à Londres et au blog. Retrouver la magie londonienne, et bloguer de façon plus authentique. Parler à ceux qui veulent vraiment lire le blog. Créer de vrais échanges plutôt que de ressortir le plus haut possible dans Google. Qualitatif plutôt que quantitatif. (Les 2 à la fois me vont très bien aussi, évidemment).

Alors je me dois de démarrer ce face à face par mon véritable état d’esprit sur Londres ces derniers mois.

Londres me fatigue. M’a beaucoup fatigué vers la fin 2018. Au point d’ailleurs que j’ai même envisagé de faire un break. Partir loin, vraiment recharger des batteries qui sont à plat et qui peinent à se recharger à fond. Comme un iPhone après 2ans: La batterie ne tient plus, alors on le met toujours en mode « économie d’énergie ».

L’été dernier, j’ai eu une énorme envie de faire autre chose de complètement différent, plus éthique, moins dans la consommation et le capitalisme, de me challenger aussi, sortir de ma “zone londonienne” et pourquoi pas ne jamais y revenir. La dernière option était peu probable, mais l’idée m’a traversé l’esprit. J’avais même commencé à écrire quelque chose sur le blog. Juste avant que Londres et ses opportunités qui tombent parfois du ciel me rattrapent.

Je n’ai évidemment pas pu résister à les saisir, car c’est une des raisons pour lesquelles j’ai choisi de venir m’installer à Londres. Ce n’était visiblement pas le bon moment d’en finir, mais l’idée est toujours dans un coin de ma tête, et mes questions sur Londres sont toujours les mêmes.

Mission accomplie?

Après 6 ans 1/2 de vie londonienne, j’ai le sentiment d’avoir accompli ce que j’étais venue chercher ici.

Je me sens en parfaite osmose avec moi-même. J’ai renoué des liens extraordinaires avec ma famille, mes parents sont comme les meilleurs amis dont on peut rêver, ma maison d’enfance est mon coin de paradis absolu, je trouve la France magnifique et passionnante, je parle Anglais avec l’aisance dont je rêvais, j’ai exploré Londres sans relâche, j’ai rencontré et suis entourée de gens de la terre entière, j’ai atteint un niveau professionnel confortable et intéressant, les expériences de la vie et de la vie d’expat ont fait leur travail en mettant des challenges sur ma route qui m’ont rendues plus humble et plus ouverte,  et je me suis challengée, déçue, énervée, surprise, impressionnée, et beaucoup remémorée d’où je viens et le chemin parcouru des dernières années.

[/vc_column_text][vc_empty_space][vc_single_image image=”21545″ img_size=”600×400″ alignment=”center”][vc_empty_space][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]

Londres m’émerveille moins, et la vie londonienne nécessite beaucoup de compromis, qui deviennent difficiles à accepter au fil des années.

Les fascinations et les “petites joies” du début ont laissé place à des habitudes et un style de vie qui me paraît désormais “normal”.

Les contraintes de la vie londonienne

Ces contraintes justement. J’en ai déjà parlé il y a quelques années (par ici), a la même époque de l’année d’ailleurs. Ce n’est d’ailleurs pas totalement un hasard si tout cela ressort à la fin de l’hiver. Plus doux que les autres certes, mais toujours aussi long et sombre. Première contrainte.

Et puis les grands classiques qui ressortent toujours :

Le coût de la vie, qui se contourne facilement quand on bien d’arriver, mais qui devient un problème quand on a le désir de s’installer.

Les relations avec les anglais, qui peuvent pour ma part être fusionnelles et fantastiques ou faire face à des incompréhensions culturelles un peu frustrantes.

Le système de santé (qui est quand même loin d’être aussi horrible que ce qu’on décrit) mais peu rassurant quand on a grandi avec la Sécurité Sociale.

Et évidemment, le Brexit, que j’ai beaucoup ignoré ces dernières années mais qui vient quand même pas mal gâcher la fete…

What’s next?

Et en même temps, j’aime Londres. Évidemment. J’aime m’y sentir familière, avoir de nombreux repères et souvenirs aux quatre coins de la ville, connaître ses quartiers et ses rues, partager mes débuts et l’excitation londonienne des premières années avec de nouveaux arrivants, comprendre ce qu’est l’identité londonienne, adorer ce que chaque quartier a à apporter, être bilingue, parler anglais si aisément et naturellement, comprendre les cultures anglo-saxonnes, apprendre sur l’histoire Britannique, sentir que Londres et son énergie unique me manquent quand je la quitte pour trop longtemps, la sensation que toutes les opportunités existent et surtout, me sentir dans ma ville.

Et Maintenant alors ? Et si c’était la fin de l’aventure ? Comment raviver la flamme ? Comment rester curieuse et challengée? Quels sont les nouveaux objectifs et projets?

Le problème avec Londres, c’est que je n’ai pas encore trouvé de ville aussi géniale. Et aussi proche de la France. Alors Maintenant, je travaille à trouver les réponses à ces questions. Certaines sont en cours, d’autres viendront. Terminer une vie d’expat, c’est aussi une belle étape de la vie. Je sais que ce n’est pas encore la mienne, et que l’idée va vite se dissiper à l’arrivée des beaux jours, comme chaque année, alors en attendant je repars à la conquête de ma ville.

[/vc_column_text][vc_empty_space][vc_column_text]

Juste après la publication de cet article, je me suis remise à lire l’excellent livre “LONDONERS – The days and nights of London now”, un livre composé de plein de mini histoires de tous profils de Londoniens. Et le passage sur lequel je suis tombée décrivait ce qui suit ci-dessous. Il a raison, Londres se mérite. Rien n’est facile, mais le jeu en vaut la chandelle….

[/vc_column_text][vc_single_image image=”23530″ img_size=”600×270″ alignment=”center”][/vc_column][/vc_row]

Qu'en pensez-vous ?

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Il n'y a pas encore de commentaire.