Ces petits trucs que je n’aime pas trop à Londres

Ces derniers temps, je suis un peu moins présente sur le blog. Beaucoup de travail, moins de temps et panne d’inspiration. Pour être très honnête, mes “petites joie de la vie londonienne” m’ont un peu quitté les premières semaines de Janvier.

Il faut dire que ce n’est pas le mois le plus gai à Londres non plus, et puis mon année à commencé de façon mitigée. Mais sans aucun doute pour mieux se poursuivre tout le reste de 2016 comme ces derniers jours me l’ont montré. On est fin janvier (à l’heure où j’ai commencé à écrire cet article). Si mon quota de coups de blues est épuisé pour l’année et qu’il ne reste que le meilleur, alors ça me convient très bien.

Pendant ces quelques semaines, j’ai un peu remis en question ma vie londonienne, et maintenant que les nuages sont derrière moi je me suis dit qu’il était temps d’écrire un post auquel je pense depuis un moment sur ces petits trucs que je n’aime pas trop à Londres.

Moi qui passe mon temps à rester positive, et vous montrer à quel point la vie à Londres est extraordinaire, les bonnes raisons de vivre en Angleterre, ou de vivre à Londres, les petites joies de la vie d’expat, etc… ça risque d’en étonner certains, mais c’est aussi la réalité de la vie à Londres et de la vie d’expat, et je me suis dit que c’était normal d’être honnête et réaliste, même si je vous rassure, j’adore toujours la vie à Londres!

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Après 3 ans 1/2, je sais exactement ce que j’aime et ce que je n’aime pas trop à Londres. Et plus le temps passe, plus je me projette sur le long terme, et il y a quelques aspects sur lesquels je commence à me demander si je m’y habituerais un jour. Le blog et ses “petites joies” pleines de peps et de positif, c’est finalement une façon de ne garder que le bon côté des choses, mais ça n’empêche pas d’admettre qu’il y a certains aspects un peu moins cools, comme partout!

Je sais que je vous donne l’image d’une vie d’expat épanouie, d’une jeune trentenaire qui a réalisé son rêve, et je pense que c’est bien le cas. Déménager à Londres, vivre cette vie d’expat fut la meilleure décision de ma vie – D’ailleurs je pense que je n’aurais jamais vraiment pu être totalement heureuse dans ma vie future si je ne l’avais pas fait. J’ai une telle satisfaction d’avoir sauté le pas toute seule et d’avoir la chouette petite vie que j’ai aujourd’hui!

J’adore mon boulot, mes collègues anglais, mes amis, avoir cette double vie franco/anglaise, sentir mon niveau d’anglais qui devient vraiment sympa, être devenue une femme moderne et indépendante, voyager, affronter les challenges de la vie, et être devenue celle que je suis depuis que je vis à Londres.

Mais, malgré tout, rien n’est jamais parfait, et il y a aussi des aspects et petits trucs que j’aime moins.

La nuit à 16h l’hiver

S’il y a bien un truc auquel je ne me ferai jamais, le voilà. Cette année, j’ai beau relativiser, l’hiver a beau eu être moins violent que les années précédentes, la nuit à 16h (et encore au début de la saison c’est limite 15h30), et ne pas voir beaucoup de lumière l’hiver, ça me gonfle.

Le temps

Voilà, après 3 ans 1/2, j’abdique. J’ai beau clamer que ce n’est pas si horrible, et que justement quand il fait beau, on profite un MAX, et même si je le pense toujours, de façon générale, le temps en Angleterre c’est quand même un problème quand on a grandi dans le sud ouest.

A l’inverse, pour appaiser un peu mes propos et rester positive malgré tout, je précise que les saisons intermédiaires d’automne et printemps à Londres sont en revanche fabuleuses. Tempérées, colorées, un vrai bonheur. Quelques exemples de belles balades ici et .

Le coût de l’immobilier

Je pense qu’on est tous d’accord sur ce point? A 30 ans, j’ai envie d’acheter, et à Londres, j’ai eu beau retourner la situation dans tous les sens, ce n’est pas possible. La solution, c’est de se marier avec un banquier. Ou aller vivre en zone 6. Super. Heureusement, il y a de nombreuses bonnes raisons d’aimer la colocation, mais bon au bout d’un moment, on a aussi envie d’autre chose.

L’alcool et les drogues

L’alcool. Ahh le sujet. 3 ans avec un anglais, 3 ans avec des collègues anglais, et autant avec des colocs Néo Zélandais, c’est un peu un sujet récurrent. Et je ne comprends toujours pas.

Il y a quelques jours je discutais avec une collègue enceinte de 6 mois que je n’avais pas encore eu l’occasion de féliciter, et l’une des premières choses qu’elle m’a sorti quand je lui ai demande “aren’t you too tired? Is everything ok?” “To be honest, the hardest bit is not beeing able to drink”… Je crois que j’ai bloqué pendant 5 secondes (c’est long en vrai) avant de répondre un bon gros et fake (à l’anglaise) “Oh yeah”.

Autre anecdote sur le sujet, vous connaissez “dry January”? encore une tendance anglaise qui consiste à ne pas boire d’alcool pendant le mois de janvier, pour se coller une énorme caisse le 1er février… Et bien parait-il que certains le fassent pour se lancer des défis et récolter des fonds pour des charité… LOL. Certains se lancent dans des Londres/Paris à vélo, d’autres des séances de hicking aux 3 pics, et puis il y a ceux qui trouvent que de ne pas piccoler pendant 1 mois est un challenge tout aussi complexe à relever que les 2 derniers. Bref, no comment. Vous avez compris ma position sur le sujet.

Quant à l’autre sujet, je ne vais pas rentrer dans le débat, c’est juste pas mon truc.

J’aime le côté festif des anglais, moi aussi je bois et je fais quelques grosses soirées, mais parfois, ça devient vraiment trop, et tout le monde sait bien que c’est un véritable taboo social en Angleterre.

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Et puis il y a les autres “mini trucs”…

Ces petites choses desquelles on peut très bien se passer ou qui ne m’affectent pas dans l’immédiat mais qui n’arrangent pas les choses…

  • Le prix du cinéma, moi l’abonnée à la carte UGC à Paris et fan du cinéma Français
  • Les boulangeries… Certainement le truc français qui me manque le plus. Il y a bien quelques Paul et semblant de boulangeries ici et là mais bon… 1,50£ la baguette qui sèche le lendemain franchement, merci mais non merci.
  • La nourriture de façon générale. Ce n’est vraiment pas si horrible, clairement. Surtout si on a les moyens de s’alimenter bio ou de faire ses courses exclusivement chez Waitrose ce qui n’est pas le cas de tout le monde. Perso, j’alterne un peu entre tout mais je finis toujours chez Sainsbury’s qui semble s’être parfaitement implanté dans toutes les zones de ma vie. Et puis je pense qu’au fond, le rythme londonien et le fait d’être entourée de beaucoup d’anglais au quotidien font que simplement je perds un peu ce réflexe de bonne alimentation.
  • L’humour anglais. Ça c’est vraiment un détail que j’ai remarqué récemment. Le nombre de fois où mon copain s’est mis à exploser de rire devant une émission télé alors que ça me laissait de marbre… A l’inverse, vivre en Angleterre m’a fait réaliser à quel point notre humour français peut-être brut de décoffrage et limite mal poli mais bon, pour quelqu’un de bon public comme moi, parfois ça me manque vraiment.
  • Le bruit des sirènes. Autant quand j’étais étudiante à Londres lors de ma toute première expérience d’expat du haut de mes 20 ans je trouvais ça trop fun de me croire dans des films, autant maintenant je ne supporte plus ces sirènes stridentes qui me font sursauter dès qu’elle se déclenche. Bon je vis pas très loin d’un hôpital aussi, donc je le ressens surement plus que certains.

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Et pour rester vraiment positif, retrouvez tous les autres articles et bonnes raisons de vivre à Londres et en Angleterre, parce que vraiment, c’est (presque) que du positif :)

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