Retour de Londres: 15 trucs difficiles à gérer

Et dire que ça va faire presque 2 ans que je ne vis plus à Londres… 2 ans techniquement, 1 an 1/2 officiellement depuis mon déménagement. 1 an 1/2, on dirait bien que c’est le temps qu’il m’aura fallu pour vraiment laisser la vie londonienne derrière et commencer à bien couper le cordon. Bien sûr, je me sens toujours très attachée à Londres et au Royaume Uni, et il y a de nombreux points ci-dessous qui sont encore valables. Mais la grosse différence, c’est que depuis quelques mois, je sens vraiment un virage, et je commence à me sentir bien et à ma place dans ma nouvelle vie.

Décalage

Le point le plus compliqué à surement été celui-ci. Au début, je disais souvent à mes proches que je me sentais un peu comme un Alien. Décalage professionnel, personnel, linguistique, culturel, financier, culinaire… Quand on rentre de 8 ans d’une vie dans la capitale la plus cosmopolite, en colocation, à parler Anglais tout le temps, être entouré d’étrangers, sortir dans les plus beaux bars à vue, dîners dans les restaurants aux cuisines internationales variées et qu’on trouve que 1000€ soit “pas cher” une chambre en coloc à Islington, oui, on est forcément en décalage au retour.

Le manque de l’énergie londonienne

Alors celui là, j’aurais presque pu démarrer avec tellement il a été choquant. Outre le changement de vie, le covid a forcé un ralentissement net. Ce qui m’a le plus manqué, c’est cette motivation de tout: Se lever tôt, avoir une routine efficace, avancer, bouger, être toujours en quête de curiosité… Alors bien sûr, c’est assez paradoxal de dire ça alors que je prône et suis en quête d’une vie plus “slow”, mais Slow ne veut pas dire arrêt, mais plus aligné. Dans le sud, je ressens souvent une sorte de mollesse, qui da disparu à chaque fois que je suis partie passer un week-end à Londres!

Vie sociale: Trouver “My people”

L’été dernier, j’ai revu un ami Américain de Londres de passage à Toulouse et qui lui, vivait désormais à Paris. On parlait de ces changements, et en expliquant pourquoi il ne se sentait pas encore à sa place à Paris, il nous expliquait que son entourage était super “but they’re not my people“. C’est exactement ça. Surtout après des années d’expat où l’entourage était varié, à l’image de Londres, et formait une sorte de “expat family”.

Une forme de solitude

Directement lié avec les points précédents, je me suis sentie assez seule. Pourtant bien entourée de famille et amis où je vis désormais, mais rapidement, j’ai compris que mon style de vie était encore en décalage, que je n’avais pas le même rythme, et que personne ne pouvait comprendre ce que je venais de vivre. C’est d’ailleurs ce qui fait la force des réseaux et groupes d’expat: On se comprend de façon assez instinctive.

Mais bien sûr, quand tout se met en place, cette sensation disparaît et on apprécie encore plus ce qu’on vient de reconstruire.

La scène sport et yoga

Je n’aurais jamais cru que Classpass me manquerait autant ! A un moment, je me rappelle que j’en avais marre d’avoir trop de choix entre plusieurs super cours de yoga à Londres via Classpass et n’arrivais plus à décider quel cours choisir. (Une application qui donne accès à des cours dans plusieurs studios). Ce problème n’existe plus. Ce n’est pas très grave, mais c’est radicalement différent, surtout quand ça fait partie de votre quotidien. Mission impossible pour trouver des cours le matin tôt, des salles qui ferment entre midi et 2 heures, ou des salles juste trop inspirantes.

A Londres, on est tellement bien servis par un nombre fous de salles de sport et studios de yoga magnifiques, trop cools et aux profs incroyables, que ça devient notre norme. Encore un décalage qu’il a fallu laisser derrière.

Diversité Culinaire

La première fois que j’ai demandé à mes nouveaux amis du centre de Toulouse quel était le meilleur Thaï, tous m’ont donné la même réponse. En fait, c’est simple, il n’y en a qu’un! D’ailleurs je cherche encore son équivalent Indien.

Alors dès qu’on me demande si ce n’était pas trop compliqué la nourriture en Angleterre……

Les jours de grisaille plus déprimants

A l’arrivée de l’automne, les Toulousains commencent à faner comme des fleurs. La ville rose si vibrante et colorée par beau temps devient toute triste. Mais quand on vit un moment à Londres, on comprend assez vite que le temps, c’est dans la tête. (Sinon c’est compliqué en fait… ). L’énergie est palpable par toutes les saisons et d’ailleurs la période de Noël à Londres est la plus vivante et festive de toutes. (Ce qui n’est pas du tout le cas dans le sud).

Le “Cool” Londonien

A Londres, tout doit être cool. La façon se s’habiller, les gens qu’on connait, le quartier, les bonnes adresses, les marques, les expos qu’on visite… Le cool n’a rien à voir avec l’argent ou le luxe. Etre cool c’est un état d’esprit Londonien. Il règne une vibe géante de cool sur la ville, et même si parfois ça avait tendance à m’irriter, parfois ça me manque un peu.

Et puis aussi:

  • Le soleil qui se lève super tard (Mais se couche plus tard)
  • Les extrémités de climat (-5 en janvier, 40 en juillet..!)
  • La routine de vie bien organisée au rythme de l’énergie londonienne
  • Tout ne sonne pas si cool en Français… ;)
  • Les métros petits et souvent vides
  • Ne plus parler Anglais

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